LA SCULPTRICE DES SENS

par Katia Boulay

LA SCULPTRICE DES SENS

Plusieurs classes de mode du lycée ont eu la chance de découvrir l’univers naturel et surnaturel de l’artiste néerlandaise IRIS VAN HERPEN au MAD.
Cette dernière puise son inspiration dans la nature, dans les coquillages, le corail, les insectes, les squelettes d’animaux qui peuvent être de véritables sculptures comme celui du serpent ou de la raie.

Ce qui frappe chez cette autodidacte de la mode qui n’a effectué qu’un stage de trois mois chez Alexander Mac Queen c’est son côté touche à tout.
Elle utilise la coupe au laser et l’impression 3 D pour créer des modèles en plastique recyclé ou en silicone d’une grande pureté. L’effet d’accumulation lui permet de créer des structures en mouvement.

Elle part souvent d’une chose simple pour en faire une application sophistiquée comme le montre sa robe serpent qui lui a permis de rentrer à la chambre syndicale. Cette robe n’est, en fait, qu’une accumulation de rouleaux de plastique.

Son extrême curiosité l’amène à s’intéresser à l’eau, à s’interroger comment capturer l’eau pour fabriquer une robe ou comment capter la lumière sur le vêtement.

Elle s’intéresse également à l’infiniment grand et décide de travailler avec la NASA. Elle se penche sur les troubles du regard et propose une collection intitulée synesthésie. Elle s’intéresse aussi aux formules mathématiques comme le montre la robe ci-dessous.

Cette artiste anticonformiste est même allée jusqu’à proposer des défilés dans l’eau et dans les airs.
Les élèves sont sorties éblouies devant tant de beauté. Elles ont pu admirer certains modèles sur des personnalités qu’elles affectionnent comme Lady Gaga ou Beyonce.
Anzhelina Hohol, élève de TMMV1, a croqué un modèle lors de l’exposition.

Katia Boulay (professeur référent-culture)